Un voyage dans le temps à travers l'âge d'or du cinéma X : un film documentaire découvert en 2013 sur Canal+ suivi de deux longs-métrages. Hommage aux salles X sur la chaîne Ciné+ Club. Une soirée évidemment réservé à un public âgé d'au moins 16 ans (signalétique CSA), à découvrir le jeudi 11 septembre dès 22h25.
L'ENFANCE DU HARD
Ce document est un voyage dans le temps à travers "l'âge d'or du cinéma X", de 1975, avec la levée de la censure et le début de la diffusion de films pornographiques dans les salles de cinéma, à 1983, avec l'application draconienne de la loi X et la montée en puissance de la vidéo.
Grâce aux témoignages des plus grands réalisateurs de l'époque (Gérard Kikoïne, Michel Barny, Jean-François Davy, François Jouffa, Pierre Reinhard, Jean-Pierre Bouyxou), d'actrices et d'acteurs (Brigitte Lahaie, Diane Dubois, Alban Ceray, Richard Allan…), mais aussi de Noël Simsolo, scénariste, de François About, chef opérateur, et d'Anne Ludovic, doubleuse, c'est toute cette époque, son innocence, sa truculence, sa folie, son hédonisme qui ressurgissent. Le Beverley, dernière salle X française à projeter des films en 35 mm, sorte d'arche de Noé du cinéma porno seventies, sert de décor à cette balade nostalgique, tandis que Christophe Bier, grand ponte de la pornographie, est notre guide.
Au fil d'interviews et d'extraits pour la plupart inédits, L'ENFANCE DU HARD fait visiter les coulisses du milieu porno des années 1970. Quelle était l'ambiance dans les salles X ? Comment les films étaient-ils réalisés ? Où recrutait-on les acteurs, combien gagnaient-ils, prenaient-ils du plaisir ? Comment doublait-on une "scène d'amour" ? Et, last but not least, quelle était la fameuse recette du "faux sperme" ? Autant de questions cruciales qui trouvent ici leurs réponses !
Enfin, L'ENFANCE DU HARD souligne qu'à cette époque films porno et cinéma traditionnel n'étaient pas radicalement séparés, comme c'est le cas de nos jours. Bien au contraire, les deux milieux étaient souvent étroitement imbriqués. Le documentaire fait donc ressentir un amour palpable du cinéma, au-delà du "cul pour le cul", qui s'étiolera peu à peu en raison de la censure économique de la loi X et l'arrivée de la vidéo, jusqu'à quasiment disparaître à la fin des années 1980.
CLUB PRIVE.
Film du roi du nanar, Max Pécas. Réalisé en 1974. Une plongée dans le monde de l'échangisme.
LA CHATTE A DEUX TETES
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