Magazine de la rédaction de France 2, présenté par François Lenglet, conçu par François Lenglet et Arnauld Miguet, L'ANGLE ECO arrive sur France 2.
Premier numéro ce lundi 27 octobre, peu après 23 heures.
Vers un retour des frontières, premier thème abordé.
L'ambition : de la pédagogie, et pas d'idéologie, sur les grandes questions économiques qui font débat pendant les repas de famille, et sur lesquelles tout le monde a une opinion. Avec la conviction que, lorsqu'on s'approche de la réalité, les idées reçues de tous bords ne résistent pas. En matière économique, les choses vraiment importantes sont des choses simples.
Arnauld Miguet, rédacteur en chef : "Un magazine de macro économie dont le but est d’aborder les grandes questions qui préoccupent les Français à l’heure actuelle (qu’il s’agisse des enjeux de la mondialisation, de la désindustrialisation, des retraites ou de l’impôt). Chaque numéro de L’Angle éco s’attache ainsi à traiter une thématique particulière. Mais hors de question d’enchaîner les reportages les uns à la suite des autres ou d’empiler les chiffres sans explication : à chaque fois, nous veillons à suivre le fil d’une démonstration claire et pertinente".
A propos du premier numéro consacré à la question du retour des frontières, du protectionnisme et du patriotisme économique, Arnauld Miguet : "On voit bien, avec l’exemple de la Catalogne ou de l’Écosse, que la tentation de l’indépendance et du protectionnisme est forte en Europe. Nous demandons alors s’il faut, en France ou en Europe, rétablir les frontières économiques, comme le préconisent d’ailleurs des personnalités politiques aussi opposées qu’Arnaud Montebourg et Marine Le Pen. De fait, l’impression dominante est que le libre échange a atteint ses limites ou que, en tout cas, nous vivons la fin d’un cycle de la mondialisation. Pour tenter d’y voir plus clair, de comprendre les avantages et les inconvénients d’un retour des frontières, L’Angle éco a sillonné le monde, des États-Unis à la Chine, de l’Argentine à la France. Un tour d’horizon plutôt parlant : après le libéralisme des années 1990, l’Argentine a par exemple opté pour un protectionnisme aux conséquences désastreuses (dévaluation du peso, inflation et risque d’une nouvelle faillite comme en 2001) ; aux États-Unis, en revanche, le « made in USA » se porte bien, au point qu’une entreprise comme Apple, symbole s’il en est de la mondialisation et des délocalisations d’usines, a décidé l’année dernière de rapatrier une partie de sa production en Arizona."
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