Long entretien avec Nicola Sirkis, leader d'Indochine depuis les années 80, au sein du quotidien Le Parisien ce vendredi. L'interprète a répondu aux nombreuses questions de lecteurs.
Parmi les sujets abordés, le prix des places de concerts.
Car il est à noter que le groupe, lors de sa longue et récente tournée, est resté fidèle à sa politique de prix très corrects, contrairement à bon nombre d'artistes (y compris francophones...) : pour le Stade de France par exemple, les quatre catégories de places avaient pour tarifs 40, 50, 60 et 70 euros.
Une question de déontologie, déclare Nicola Sirkis qui précise qu'Indochine ne fera pas partie des tournées les plus lucratives, mais des plus remplies de l'année. "Notre objectif n'est ni de s'enrichir ni de perdre de l'argent. Pour cela, il fallait au moins 6 000 spectateurs par soir et au Stade de France deux dates pour équilibrer l'investissement. C'est une tournée rentable. Des concerts chers, ça ne se justifie pas. Avec ce que l'on gagne, je ne me dis pas : « Chouette, je vais pouvoir m'acheter une Maserati », mais : « Je vais pouvoir faire plus de choses artistiquement. »"
Le chanteur ajoute que la moindre des choses, c'est de respecter le public qui te fait vivre. "Et beaucoup de mes collègues devraient réfléchir à la question. On voit tout de suite ceux qui veulent gagner de l'argent en observant la taille de leur scène et de leurs écrans".
Crédit photo © Indo.