France Ô proposait hier une soirée spéciale autour de la thématique des jeunes et de l’unité nationale. Au programme, deux documentaires qui décryptent le parcours d’un jeune terroriste en Grande-Bretagne, suivis d’un débat pour mieux comprendre les enjeux du vivre ensemble en France.
Mon frère l’islamiste puis Mon frère le terroriste : 250.000 téléspectateurs et 1% de part d'audience ; 1.5% de pda sur les 15/34 ans. Pointe à 310.000 personnes.
En 2011, le réalisateur Robb Leech revient sur le parcours de son frère Richard. En se convertissant à l’islam, ce dernier a tout laissé derrière lui : sa famille, son passé et son nom. Pour ses nouveaux amis, il est désormais Salahuddin, un croyant en guerre contre les mécréants et les non-musulmans.
En 2013, Salahuddin, soupçonné de fomenter des actes terroristes, est condamné à six ans de prison. A travers des dialogues avec des imams et des fondamentalistes qui prônent l’instauration d’un État islamique en Grande-Bretagne, Robb Leech cerne ce qui a poussé son frère à franchir la ligne rouge.
Présentation : Ahmed El Keiy.
Les jeunes sont les acteurs de l’unité nationale et constituent un rempart contre l’extrémisme et l’intolérance. Mais comment former nos plus jeunes concitoyens à la citoyenneté ? Comment donner aux professeurs des outils pour éduquer à cette citoyenneté ? Depuis l’université de Gennevilliers, Ahmed El Keiy tentait de répondre à ces questions en compagnie des étudiants de l’université, se destinant aux métiers de l’éducation qui réagissent et posaient des questions aux invités :
Fadela Amara, fondatrice du mouvement « Ni putes Ni soumises »,
Fawzia Zouari, écrivaine et journaliste chez Jeune Afrique,
Stéphane Bak, acteur et humoriste,
François Durpaire, maître de conférences en sciences de l’éducation,
Michel Fize, sociologue spécialiste au CNRS sur les questions de l’adolescence,
François Germinet, président de l’Université de Cergy-Pontoise.