Réalisé par Christophe Campos, écrt par Isabelle Sebastian, Laurent Burtin, le téléfilm inédit La Stagiaire sera proposé en première partie de soirée le mardi 3 février 2015. Sur la chaîne publique France 3.
Teasers ci-dessous.
Avec Michèle Bernier (Constance Meyer), Arié Elmaleh (Le juge Filiponi), Philippe Lelièvre (Barth Meyer), Jeanne Lambert (Alice Meyer), Clément Moreau (Antoine Meyer), Géraldine Loup (Fanny Pelletier), Rémi Pedevilla (Capitaine Sentier), Jérémie Poppe (Nathan Al-Khazat), Caroline Bourg (Ludivine Luthier), Alexandre Tacchino (Théo Luthier), Benjamin Barroche (Bastien Cendrar).
Elle a 50 ans et décide de reprendre ses études pour devenir magistrat. Il a 35 ans, il est juge tendance psychorigide, et hérite d'une stagiaire décomplexée et un peu trop enthousiaste ! Ce duo inédit, que tout oppose, se retrouve à instruire une affaire de meurtre...
Le début : Suite à une erreur judiciaire qui l'a conduite derrière les barreaux, Constance Meyer, au profil pour le moins atypique, décide d'emprunter une nouvelle voie professionnelle. À cinquante ans, l'ancienne exploitante agricole et maire de son village, devient étudiante à l'École Nationale de la Magistrature. Durant son stage à Marseille auprès du juge d'instruction Fréderic Filiponi -jeune magistrat "formaté" par la profession-, Constance ne cesse de bousculer les évidences afin de faire émerger toute la vérité sur l'affaire Luthier, un homme de 45 ans, récemment sorti de prison après avoir purgé une peine pour violence conjugale...
Michèle Bernier : "au-delà d’être une simple stagiaire, il s’agit avant tout d’une femme ayant souffert de l’injustice, et qui décide de tout faire pour épargner aux autres le même enfer. À la base, elle est agricultrice, et vit très bien à la campagne, entourée de sa famille. Mais, à un âge auquel les gens font le bilan de leur vie, elle décide de relever un ultime défi. Je la définirais aussi comme courageuse : que ce soit dans ses enquêtes et surtout quant à sa décision de reprendre des études à 50 ans. Cela correspond, semble-t-il, à l’itinéraire de plus en plus de femmes divorcées ou dont les enfants ont quitté la maison, souhaitant reprendre une vie active (...). Elle n’a pas sa langue dans sa poche et qu’il s’agit d’un personnage assez franc du collier. La hiérarchie, elle ne s’en soucie pas vraiment. D’autant plus qu’elle n’a pas l’ambition d’une jeune stagiaire aveuglée par la réussite. Si jamais elle ne devait pas faire carrière, cela ne serait pas le drame de sa vie, vu qu’elle l’a déjà vécu. Elle se met donc moins de barrières, ce qui donne lieu à des échanges particulièrement savoureux entre elle et son chef."
Crédit photo © François Lefebvre - Elephant & Cie.