Enquête réalisée, pour i>TELE, auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone et interrogés par Internet les 10 et 11 juillet 2014. Echantillon de 1 050 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de famille après stratification par région et catégorie d’agglomération).
► L’aggravation de la crise à l’UMP, avec la révélation cette semaine de la dette abyssale du parti, a produit en peu de temps des effets spectaculaires sur l’Opinion. Désormais, ceux qui estiment que le parti devrait être dissout et remplacé par un nouveau parti sont plus nombreux (48% contre 38%) que ceux qui estiment qu’une « simple » rénovation de l’UMP devrait suffire. Même auprès des sympathisants de droite la tendance est lourde : si les tenants d’une rénovation sont toujours majoritaires auprès des sympathisants de droite en général (47% contre 45%) et de l’UMP en particulier (60% contre 32%), l’évolution en 15 jours est tout à fait spectaculaire. Les sympathisants de l’UMP qui seraient favorables à une dissolution de leur parti sont près d’un tiers (32%) et ont quasiment doublé depuis la fin juin.
► Malgré la rude actualité concernant l’ex-Président, une large majorité des sondés (71% contre 27%) considère que ce n’est pas « surtout lui » qui porte la responsabilité des dettes de l’UMP, mais que c’est au contraire « l’ensemble des cadres de l’UMP ». Ce diagnostic est partagé par l’ensemble des Français comme des sympathisants de droite (89% des sympathisants de droite et 92% de ceux de l’UMP le pensent), mais beaucoup moins par les sympathisants de gauche, qui eux, font autant porter la responsabilité de cette situation au seul Nicolas Sarkozy qu’à l’ensemble des cadres du parti (50% contre 49%).