Produit par CAPA Presse, le documentaire inédit 700 grammes de vie est un film de Sarah Lebas. La réalisatrice a installé ses caméras durant un trimestre dans un service de prématurés.
Ce film sans nul dout epoignant est proposé sur France 2 à 22h45 ce mardi. Ecrit par Sarah Lebas et Alain Charlot.
Raphaël, Thomas et Osman tiennent dans le creux d’une main, ils ne pèsent que 700 grammes. Des bébés minuscules qui se frayent un passage vers un avenir incertain... Pour les relier à la vie, il y a des tuyaux, des sondes, des câbles... et puis des fils invisibles, ceux de la parole et du regard de toute l’équipe soignante du service de néonatalogie de l’hôpital Delafontaine. 700 grammes de vie : un huis clos à la vie, à la mort, entre des parents, des soignants et de minuscules humains.
En France, on dénombre 65 000 prématurés par an. 2 000 enfants meurent chaque année des suites de leur prématurité.
Nous avons suivi jour après jour le combat que mènent Thomas, Raphaël et Osman pour la vie, de leur naissance jusqu’ à leur sortie de l’hôpital. C’est à travers ces trois bébés que nous avons fait exister le personnel soignant et leurs familles. Ce sont eux qui vont dicter la dramaturgie du film, par leurs rechutes et leurs guérisons, par les opérations qu’ils vont subir, les allers-retours de leurs parents, les soins des médecins, la voix de la psychanalyste, les câlins des infirmières.
Thomas, Raphaël et Osman, au final, ce sont trois bébés pour trois récits de survie, dans lesquels vont se croiser des dizaines de personnages : l’ensemble des professionnels du service (environ 70 personnes) et leurs parents.
Trois bébés pour autant de récits d’amour, de lien parental, de vie et de mort. Trois bébés maternés par une médecine de choc et de simples mots. Trois bébés qui vont s’accrocher à chaque corde que l’équipe soignante va leur tendre.
À travers ce combat, nous avons également vécu avec des parents déboussolés, des couples qui ont eu du mal à s’attacher à un petit être à la survie incertaine. A travers ce combat, c’est aussi l’extrême dévouement de toute une équipe soignante, le travail précis et difficile de médecins et d’infirmières qui mettent tout en œuvre pour recréer ce « ventre » trop tôt quitté.
Crédit photo © CAPA PRESSE.